Aucun redressement dans la gestion des dossiers

Les courriers sont sans doute ouverts et des réponses expédiées, mais elles sont ubuesques.

Le témoignage de Mme Colette T., le 13 septembre 2016, montre que, contrairement aux dires de ses dirigeants, il n’y a aucun redressement dans la gestion des dossiers. Certes les courriers sont sans doute ouverts et des réponses expédiées, mais elles sont ubuesques. Colette a le sens de l’humour heureusement, mais elle doit néanmoins instruire son affaire au TASS, avec le temps, l’argent et l’énergie afférents ….

Affilée à la CIPAV, en tant qu’auto-entrepreneur, de Juillet 2011 à Mai 2014, Colette a la désagréable surprise de recevoir courrier sur courrier de la Cipav depuis 3 ans, lui réclamant des sommes extravagantes ( passant allégrement de 2113 à 43.381 €, avant de redescendre à 28.106,06 € en 2015). Sommes non dues puisqu’elle s’est acquittée scrupuleusement de ses cotisations à l’URSSAF, comme il est de règle. Ses protestations écrites n’ont, comme la Cipav nous y a accoutumé, aucun effet, et le 11 juillet 2016, Colette reçoit une signification de contrainte de la part du tristement célèbre cabinet d’huissier, Nocquet, Salmon et Flutre, pour la somme de 16.593 €. Elle forme immédiatement opposition à cette contrainte et envoie dans la foulée une LRAR au directeur de la Cipav, Olivier Selmati, reprenant l’explication de son dossier et le priant de faire cesser ses poursuites absurdes. Monsieur Selmati, clamant depuis des mois à tous les micros qui veulent bien se tendre vers lui que la Cipav en a fini avec ses errements passés et qu’elle est désormais en ordre de marche, on pouvait penser qu’il mettrait son point d’honneur à résoudre toutes affaires cessantes cette affaire ubuesque. Las ! le 30 juillet, elle reçoit dans la même enveloppe, deux courriers de la Cipav, l’un daté du 28 juillet prend acte de son affiliation à la Cipav en tant qu’auto-entrepreneur, et l’autre de la veille – oui vous avez bien lu, du 27 juillet ! – lui signifiant l’annulation de cette affiliation. Et pour parachever le côté grand guignolesque de la gestion cipavienne de ses adhérents, Madame Colette T se voit gratifiée du titre de Monsieur.

Il ne s’agit pas d’un cas isolé, nous avons reçu cet été, de nombreux appels de personnes harcelées par les huissiers pour des sommes manifestement indues.