La chronique du TASS
Que dit la justice des débordements de la Cipav ?

Chaque mois Dimitri Pincent, avocat, (http://www.pincent-avocats.com/) vous informe des heurs et malheurs du droit de la sécurité sociale

« TASS ! » n’est pas une invective mais l’acronyme hautement poétique de « Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale », ce qui n’éclaire pas beaucoup plus sur cette juridiction me direz-vous.

« Affaires de sécurité sociale » pourrait évoquer un agglomérat de dossiers inavouables d’une matière incomprise faisant craqueler les armoires métalliques vert-de-gris de quelque juridiction au bord de l’implosion.
Reconnaissons au moins ensemble que cette appellation souffre de moins d’arrogance que « TGI » (comprenez « Tribunal de Grande Instance »).
N’allez pas taxer non plus le TASS de narcissisme, contrairement au « Conseil de Prud’hommes » qui a la particularité de se désigner par les gens qui le composent et de s’estimer tellement au-dessus qu’il peut se passer d’un juge professionnel.

C’est de la main tremblante d’un avocat que ces chroniques seront écrites (Maître Eolas n’a aucune inquiétude à se faire), après sa découverte, effaré, qu’il avait l’insigne honneur d’entrer dans la confrérie des « TASSEUX » (comprendre les avocats habitués du TASS) dont la première mesure utile consisterait très probablement à se trouver un nom de ralliement plus excitant !